Pascal en Islande
Neskaupstaður


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Lundi 28 mai 2007, Neskaupstaður

Ce matin je suis un peu triste, j’ai décidé repartir de Berunes, j’ai passé 4 jours très agréable ici, je me sent un peu comme à la maison, en famille. Le départ de cette maison annonce un peu le vrai départ dans deux jours.
Le responsable du musée Français reste injoignable,mes amis, Ólafur d’abords puis la patronne du bar ensuite, tentent de nouveau de me faire entrer dans ce musée, mais c’est peine perdu, ce sera pour une autre fois. Ma mission n’est pas accomplie, décidément cette journée commence mal.

Pourtant le soleil est bien la, il n’y a pas de vent, à 8h00 il fait déjà 12°, je vais devoir sortir la crème solaire...
Pas de musée mais une belle deudeuch Danoise, qui se prend pour un camion 4x4. Et quelques jolie vieux tracteur dans un petit village au bord du fjord.

C’est quand même extraordinaire de rouler sur ces belles routes le long des fjords sous le soleil.

Je commence a connaître un peu le coin maintenant, et je reprend avec plaisir quelques tronçons qui tournent, montent et replonge vers la mer, ça me permet d’user un peu les pneu sur les côtés et de profiter du paysage.

C’est très difficile de reproduire sur les photos, ce que je vois. J’ai tenté quelques panoramiques, c’est un peu plus juste, même si je trouve cela un peu étrange.

De temps en temps entre deux fjords, la route franchie des cols, et je passe au beau milieu des pistes de la station de ski locale. Il reste encore assez de neige, dommage que je n’aie pas apporté mais patinette (tu avais senti la neige, Gaétan ?).

Comme vous pouvez le voir sur la première photo, le bateau rentre dans le port et, n’est pas encore amarré, sur la photo suivante il y a deux amarres  à l’avant et sur la dernière il y en a deux de plus.
C’est moi qui les ai accrochés sur les gros plots d’amarrage.
Et oui cet après-midi, je me transforme en docker. En fait j’avais vu le bateauentrer dans le port depuis la route sur les hauteurs (voir photo plus haut) et je me suis précipité pour le voir accoster.
Il n’y avait personne sur le quai, seulement moi qui prenais le bateau en photo.
Un marin me cria je ne sais quoi en Islandais, en me jetant une amarre, il avait l’air un peu énervé, et me faisait des signes pour que je l’accroche au bon plot.
Puis une deuxième à l’avant, et le bateau pu actionner les propulseurs à l’arrière, en prenant appui sur les amarres avant, pour se « garer » comme il faut. Le marin me re-cria dessus et me jeta encore deux autre amarres : un autre marin était sorti par l’arrière et s’occupait de l’arrière : ça y est, le bateau est bien amarré.
Ensuite les marins s’activèrent pour installer une passerelle, que seul le capitaine va utiliser. Lorsqu’il descend, la disaines de marins qui forme l’équipage est sur le quai, le capitaine les salue, avant de monter dans la voiture qui vient a l’instant d’arriver.
Un des marins viens me voir pour me remercier et m’explique que normalement il y a du monde qui bosse ici, mais le lundi de Pentecôte, il n’y a personne.
Le bateau n’a pas de propulseur à l’avant et si je n’avais pas était la, le capitaine aurais du manœuvrer le bateau beaucoup plus lentement de manière a poser quelqu’un avant d’amarrer.
Je vais pouvoir rester ici, j’ai trouvé un boulot.

A nouveau un col a franchir,
la montagne est « zébré ».

 
J’avais vu la mer bleue et les montagnes blanche, ici il y a un bras de mer très étroit qui s’enfonce très loin dans l’île . L’eau est blanche, voire verte, c’est très étrange, surtout que la végétation est vraiment spéciale pour l’Islande : il y a des arbres et même des forêts. Le tout, avec le ciel bleu et quelques nuages, donnent des tableaux vraiment magnifique.
     
Il est 18h00 j’arrive dans cette jolie petite ville de Seydisfjördur.

après le coup de main aux marins, je donne encore de ma personne à la piscine.
Il y a quelques gamins qui prennent un cours de natation, et comme la maître-nageuse me voit nager depuis un bon moment, elle pense que je suis un bon nageur. Et comme elle ne veux pas se mouiller, elle me demande de nager le crawl pour donner l'exemple aux enfants, je tente de refuser, mais elle fais mine de ne pas comprendre...
La voyant rigoler, j'arrête de nager, mais elle me dit de continuer... que c'est bien... en fait, je suis très utile a son cours, elle peut ainsi expliquer aux enfants, ceux qu'il ne faut pas faire.

L’auberge de jeunesse, est très sympathique au pied du fjord, avec une belle salle communes qui comprend un coin salon avec plein de livres dans toutes les langues, une grande cuisine, un bar, un coin bureau, réunion avec des ordinateurs, et le clou, une grande salle à manger dans une verrière donnant sur la mer.

  PS : la photo ci-dessus est prise de ma chambre à 2h30 du matin.
   
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