Toujours en attente d’un nouveau pneu, je visite Akureyri et ses environs.
Un petit tour à l’office de tourisme, les filles me racontent qu’il y a une super ballade à faire dans la vieille ville… C’est très joli mais il n’y a que trois maisons !
Puis les environs, avec une surprise, une ferme qui s’appelle comme ma chanteuse préféré. Si j’avais vu avant je serai venu dormir ici.
Ci-dessous une vue de Akureyri depuis l’autre côté du fjord.
Alors que je suis en admirations devant ce joli ruisseau, le téléphone sonne : mon pneu est arrivé !
Super nouvelle, reste à voir ce que c’est. Je file chez mon garagiste préféré (c’est facile, il n’y en a qu’un).
Et là, une bonne surprise m’attend, un joli pneu tout neuf Michelin Pilot Road, exactement la bonne taille pour ma moto, j’avais peur de ne trouver qu’un vieux pneu, avec des dimensions approchantes, celui-ci est parfait.
En fait, ce matin un bateau en provenance de Bergen en Norvège apportait la nouvelle commande du marchand de pneu local, et comme par hasard, il avait commandé quelque pneu pour moto, dont trois correspondant au mien.
En cherchant hier, le garagiste était pessimiste, quelqu’un d’autre, à Reykjavik, avait commandé ce pneu depuis plus de deux mois et n’avait toujours pas été livré, le marchand local va donc gentiment lui en vendre un, un pour moi, et voilà, à peine livré deux pneu de vendu.
Début d'après-midi, je suis prêt repartir à l'assaut des routes de graviers.
Me voilà parti pour un petit tour de 300 Km, dont la moitié sur de mauvaises routes. Quelques images en passant…
J’ai pas tout pris en photo, j’en ai encore plein dans la tête, rien que pour moi.
Ça, c’est la station-service du bout du monde. Il n’y a rien autour, rien à moins de 50 Km, et ici une énorme station-service mieux achalandé que la plupart des supermarchés du pays.
On y sert une soupe Islandaise délicieuse (bien chaude, j’en avais besoin) et un hamburger local avec un pavé de saumon (très bon lui aussi).
Il ne faut pas oublier de faire le plein parce que dans la direction ou je vais, il y à 100 Km de piste, et la prochaine station est à 150 Km, mais n’est pas ouvert très tard, il faut faire environs 50 ou 80 Km de plus selon les directions.
Alors là c’est la piste, à perte de vue, le paysage alterne : champs de pierre de lave sur poussière et cendre, désert de mousse, dune de sable/cendre, plaine de graviers, … avec toujours des « névés » un peu partout (un névé c’est un tas de neige qui ne veux pas fondre).
Sur la photo de droite, on devine la chute de Dettifoss au loin.
La chute de Dettifoss
et le plus gros canyon d’Islande,
c’est très impressionnant.
Une intersection entre ma piste et une autre piste, petite hésitation, je n’ai pas ce croisement sur ma carte et il n’y a aucun panneau. C’est à ce moment que je suis content d’avoir fait le plein avant la piste, mais cela sera t’il suffisent si je ne prend pas la bonne piste ?
À l’intersection suivante,
35 Km de cailloux plus loin,
je constate que mon choix était le bon.
Encore de la piste, le soleil se fait plus discret, et les couleurs du paysage sont de plus en plus étrange.
Au bout de la route un spectacle étrange m’attend : Hverir, et ses marmites de boue bouillonnante (marmites du diable).